Traité frontalier Alençon/Normandie

Chambellan Messages : 388 Date d'inscription : 09/06/2008

Kirah a écrit:: TRAITE FRONTALIER ALENCON-NORMANDIE

Nous, les hautes Autorités ducales d'Alencon,
Nous, les hautes Autorités ducales de Normandie,

Conscients de la nécessité de garantir l'inviolabilité de nos territoires respectifs dans l'objectif de garantir des relations apaisées entre nos deux duchés au sein du Domaine Royale, et après moult débats, ratifions ce document qui entend instituer et garantir les frontières entérinées par le travail et la recherche de la Hérauderie Royale de France entre l'Alencon et la Normandie.

Avons décidé le traité suivant :

Article 1. DEscriptION PHYSIQUE

La frontière démarre à la rencontre du Maine, de la Normandie et du Domfrontais non loin des fiefs de Le Teilleul en Normandie et Mantillé en Alencon.
Longeant vers le nord l'ancienne région du Domfrontais, elle passe non loin de Barenton la normande pour rejoindre la rivière de la Graine près de Vitrande. Contournant Chanu et traversant la Foret d'Harouse, elle rejoint les terres de Saint André et Saint Germain de Messei avant de redescendre au Sud tout au long du val de Vée pour rejoindre la Mayenne où elle se jette. Madré se voit alenconnaise, tandis que les fiefs à son septentrion sont normands.

Remontant au travers de la foret de Monoye pour rejoindre Carrouges en Alencon, elle serpente alors le long du Chandon, posant tantot ses rives en Alencon, tantot en Normandie pour rejoindre l'Orne qu'elle longe un moment pour ensuite obliquer vers le levant une fois dépassé le fief des Rotours. De là, elle rejoint le prieuré de Saint André de Gouffern qui est en Alencon. De là, elle continue sa progression vers le nord en direction de la Dives qu'elle traverse à hauteur de Montreaux et qu'elle longe ensuite jusqu'à Courcy.

Sinuant quelque peut, elle s'engage plus avant vers le levant pour aller contourner le fief et les dépendances de Montgommery pour aller retrouver le val de Vie. C'est dans ce val qu'elle plonge vers le sud, longeant les monts séparant celui-ci de la Touque. Touque qu'elle rejoint à Saint Aubin de Cisai.

Longeant la foret de Saint Evrout, elle file jusqu'à la ville de l'Aigle qui garde l'Alencon en ce point pour rejoindre la citadelle de Verneuil, également alenconnaise. Suivant l'Avre sur quelques lieues encore, elle se termine une fois dépassée la ville de Nonancourt.

Article 2 : DU REGIME DES ENCLAVES
Aucune enclave ne saurait être reconnue par l'une ou l'autre des parties dans le territoire voisin.
De ce fait, les territoires et fiefs relevants de Saint Sylvain et Le Thuit pour la part Normande, Saint Forgeant, La Leu, Marigny et Saint Martin des Champs pour la part alenconnaise sont reconnus comme faisant part de la province où ils se trouvent.

Cependant, dans la mesure où nulle recherche précise et relevé précis n'avait pu être effectué auparavant, ne peuvent être tenu pour responsables les feudataires et hérauts ayant attribué des terres enclavées, précédemment à ce traité.
C'est pourquoi, en vue de ne point léser les actuels seigneurs de ces terres, mais en respect avec la décision énoncée ci-dessus, une exception sera mise en place pour les fiefs de Flers, La Ferté Fresnel, Saint Germain sur Avre et Briouze : ces fiefs resteront octroyé à leur actuel titulaire tant que lignée il y aura.
L'Hommage se fera toujours au Roy au travers du Duc d'Alencon.
Cependant, s'il advenait que ces fiefs se retrouvent sans héritier, ils seront alors rendus au duché de Normandie.
En outre, seuls les chef-moi de ces fiefs sont concernés par cette mesure. Tout octroi de seigneurie pour ces fiefs se verra limité aux seules seigneuries se trouvant en terre alenconnaise, les autres revenant dès à présent à la Normandie.

Article 3 : DES ROUTES ET PLACES FORTES

Sur la route Argentan-Lisieux, il est entendu que la frontière se présente par dela le fief de Montgommery qui marque le dernier noeud important d'Alencon en cette direction. Plus précisément, le Mesnil Baclei, le long de cette route, se trouve séparé en deux par la frontière.

Article 4 : MAPPES
Pour illustrer leur propos et définir précisément le tracé de la frontière une carte a été établie.

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Les Hérauts d'Alencon et de Normandie se sont rendus sur place avec leurs gens et en intelligence avec les seigneurs et villes riveraines afin d'effectuer le bornage.

Article 5 : RATIFICATION
Ce Traité frontalier Alencon-Normandie fixe une bonne fois pour toutes les frontières communes de l'Alencon et de la Normandie.
Ces frontières sont fixées une fois pour toute et sont inaliénables de par les Lois Héraldiques et sous couverts d’icelle.

Fait en le Chateau d'Alencon, le 19 Janvier 1457.
Pour le duché d'Alencon ;
Ztneik du Ried, duc d'Alencon

Fait en le Chateau de Rouen, le 15 janvier 1457.
Pour le duché de Normandie;
Patsy de Bec Thomas, duc de Normandie

Nennya, chambellan de Normandie

Fait en la Chapelle Saint-Antoine-le Petit à Paris, le 19 janvier 1457.
Pour la Hérauderie de France ;
Kirah du Breuil, héraut d'Arme de Normandie

Barahir de Malemort, héraut d'Armes d'Alencon